We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Crave

by Léonie Pernet

supported by
mo_zo
mo_zo thumbnail
mo_zo pour la pop joyeusement dépressive que développe Léonie Pernet dans Butterfly. Mention particulière à African Melancholia, dont le clip m'a fait connaitre Léonie, et Aauti, dont les textes en arabe sont si mélodieux et pénétrants. Favorite track: Butterfly.
/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €7 EUR  or more

     

  • T-Shirt/Apparel

    ships out within 15 days
    3 remaining

      €20 EUR or more 

     

  • Crave LP
    Record/Vinyl + Digital Album

    Includes unlimited streaming of Crave via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.

    Sold Out

1.
2.
Butterfly 02:47
3.
Rotten Tree 04:14
4.
Crave 05:51
5.
Father 05:28
6.
Auaati 03:32
7.
Rose 03:50
8.
Story 04:22
9.
Nancy 03:14
10.
Two Of Us 04:18
11.
Last Track 04:50
12.
India Song 03:10

about

Comme une plongée dans un liquide amniotique, le premier album de Léonie Pernet, 28 ans, donne le vertige des nuits sans fin. Ces nuits passées à boxer contre soi-même, sans savoir s’il y aura un matin. Crave : ce disque serait celui d’un désir oppressant, griffé d’ombres et d’éclats, un désir inquiet qu’il aura fallu trois ans à Léonie depuis Two of us, son premier EP (Kill the DJ Records) remarqué en 2014, pour l’éprouver, le composer et, enfin, le partager.
Disque de l’intranquilité, cet album fut composé dans une solitude totale, parfois toxique, que seul Alf (Stéphane Briat) vint sublimer au mixage. C’est que Léonie, qui fit ses armes auprès de Yuksek en tant que batteuse, ne soutient pas le compromis et prend toutes les décisions seule : chacun des 11 titres de ce disque fut composé dans l’évidence foetale, et arrangé dans un studio de Barbès qui aurait pu être renommé l’intime conviction. Un disque de la solitude donc — mais d’une solitude peuplée. Unique, Léonie n’en est pas moins foule. Foule de talents, d’abord. Batteuse, pianiste, arrangeuse, chanteuse à la tessiture en grand écart, Léonie est un kaléidoscope. Foule d’influences, aussi. Et si dans African Melancholia on devine les animaux mécaniques de Marilyn Manson, dans Crave c’est le spectre baroque de Klaus Nomi qui apparait. Ailleurs ce sont les voix aériennes de Mansfield Tya, le souvenir de Jeanne Moreau, de Rachmaninov ou même de Philip Glass dans le très minéral Caribou. Un poème de François de Malherbe donne à Rose ses paroles quand, non loin, la sublime Hanaa psalmodie en arabe l’inquiétude d’être.
Crave est un disque de collisions. Il faut l’imaginer comme une traversée en eaux bleues, parcourue de créatures hybrides et légendaires. Des amphibies métissés, comme l’est la vie de Léonie. Une trajectoire faite de dépendances et d’affranchissements successifs. Après une scolarité houleuse et un bac passé en candidate déjà très libre, Léonie étudie les arts sacrés et la musique liturgique à la fac, tout en organisant ses premières soirées en club (les Corps VS Machines, chez Moune), conjuguées à une conscience politique active (entre 2013 et 2016, elle propose sur internet les poétiques et engagés Mix pour tous, Mix debout et Mix d’entre deux tours). Un quotidien composé d’électro griffant, de colères ciblées et de puits de lumière mystiques, donc, semblable au disque dont il accouche aujourd’hui.
Et puis, et surtout peut-être, il y a l’horizon. Car la musique de Léonie Pernet, réverbérée et cinématographique (elle signe la BO de Bébé Tigre de Cyprien Vial en 2015, et deux titres dans Marvin d’Anne Fontaine en 2017) est aussi spacieuse qu’un lieu de culte. Sa voix souf flée, un appel d’air. Ses fins de morceaux, des portes dérobées. Toute confinée qu’elle est quand elle compose, Léonie Pernet à le goût des sorties qui ouvrent, des outro qui l’emportent ailleurs. Et achevant l’écoute de ce disque comme on sort d’une insomnie fiévreuse, peut-être sentirez-vous le vent d’un matin plus doux, léger comme une chanson, toi qui ne veux rien dire, toi qui me parles d’elle, de ses nuits, de nos nuits…

credits

released January 1, 2018

license

all rights reserved

tags

about

Crybaby Paris, France

Management/Label/ Publishing home for Léonie Pernet, Jeanne Added, Lucie Antunes, Rendez Vous, It's Sunday, Franky Gogo, Heimat and many more...

contact / help

Contact Crybaby

Streaming and
Download help

Report this album or account

If you like Crave, you may also like: